Le président de la République vient d'autoriser, lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres consacrée au projet de loi des finances (PLF-2023), tenue hier dimanche, l’importation pour les particuliers des véhicules de moins de trois ans. Opération bloquée depuis 2013. Même principe pour les véhicules neufs dont l‘importation se fera exclusivement par les constructeurs automobiles.
S'exprimant ce matin lors de l'émission L'invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne, le président de la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest (BSTPO) a qualifié ces décidions de « bonnes nouvelles pour les citoyens algériens puisqu’elles répondent à leurs besoins d’acquérir une voiture en attendant le recadrage de notre politique industrielle de l’automobile ».
Cependant, M. Rachid Bekhchi, précise que l’importation des véhicules de moins de trois ans n’est pas pour demain. Il va falloir attendre janvier 2023 et la publication des textes d’application de la loi de finance pour l’exercice 2023 pour définir les modalités de financement, a-t-il expliqué.
Concernant les constructeurs qui vont commencer, dans une première étape, par l’importation des véhicules, le président de la BSTPO a fait savoir que nombreux d'entre eux sont en négociation et que l’Algérie peut devenir, dans un proche avenir, « leader régional de l’industrie automobile ».
Évoquant les anciens constructeurs qui ont déjà des terrains, à l’image de Peugeot, qui est à 65 % de finalisation de son infrastructure à Oran, et Renault qui envisage l’extension de son usine, l’invité de la Radio affirme qu’un « grand travaille est entrain de se faire pour une bonne reprise de l’activité et que l’BSTPO œuvre pour « la stabilisation et le maintien des sous-traitants locaux ».
Évoquant les anciens constructeurs qui ont déjà des terrains, à l’image de Peugeot, qui est à 65 % de finalisation de son infrastructure à Oran, et Renault qui envisage l’extension de son usine, l’invité de la Radio affirme qu’un « grand travaille est entrain de se faire pour une bonne reprise de l’activité et que l’BSTPO œuvre pour « la stabilisation er le maintien des sous-traitants locaux »
Enchaînant dans le même ordre d’idée, M. Rachid Bekhchi, souligne que l’Algérie dispose actuellement d’une centaine d’entreprise de la sous-traitance qui répond aux normes et qui peuvent réaliser des pièces, aussi importantes, pour l’automobile.
« On a présenté une short liste d’entreprises qui spécialisées dans l’automobile capable de rependre aux besoins du marché local », ajoute-t-il dans le même contexte, en précisant que la BSTPO est sur le point « de créer une plate-forme de prés-sélection des sous-traitants, qui sera dédiée à l’automobile mais aussi à tous les secteurs industriels ».
C’est à cette manière qu’on pourra augmenter le aux d’intégration qui « avoisine actuellement les 11 % », dit t-il en soulignant que la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest est en train de travailler pour aller au-delà des 15 %. « Je pense que l’on pourrait atteindre les 35 % ou 40 % d’ici trois ans », conclut-il.