Le Liban a enregistré 18 nouveaux cas de contamination au choléra au cours des dernières 24 heures, portant le total à 305 depuis la réapparition de la maladie dans le pays, a annoncé mardi soir le ministère libanais de la Santé dans un nouveau bilan.
"Aucun nouveau décès n'est à déplorer, leur total s'élevant toujours à 11 après que cette maladie soit réapparue sur le territoire le 5 octobre, pour la première fois depuis 1993", d'après le ministère.
Le ministre sortant de la Santé Firas Abiad s'est dit la semaine dernière préoccupé par la "propagation rapide de la maladie" dans le pays. Bien que la plupart des cas aient été recensés "parmi les réfugiés (syriens)", il y a eu "une augmentation des cas parmi les Libanais", a-t-il mis en garde.
M. Abiad a également souligné que la plupart des décès semblent être dus au fait que les patients n'ont pas reçu de soins médicaux. Il a ainsi encouragé les personnes qui se sentent malades et celles qui pensent avoir contracté le choléra à se rendre à l'hôpital.
Samedi, le ministre sortant avait affirmé que "près de 10.000 doses de vaccin arriveront au Liban dans les dix prochains jours et seront utilisées principalement par les équipes médicales qui font face à la propagation du choléra et par les personnes se trouvant dans des lieux surpeuplés ".
Le choléra est causé par l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés par une bactérie (vibriocholerae). Il se développe dans des zones souvent peuplées, avec des accès limités à l'eau potable ou dépourvues de réseaux d'assainissement adaptés.