La réconciliation inter-palestinienne, scellée à Alger à la mi-octobre, a déjà constitué un prélude à la réussite du Sommet arabe d’Alger. Une bataille, et pas des moindres, donnant lieu à un front désormais uni, mais qu’il faudra impérativement consolider par l’adoption de mécanismes permettant la mise en œuvre effective de la Déclaration d’Alger.
Ce sur quoi planchent, ce lundi, les ministres arabes des Affaires étrangères en préparation de la rencontre, demain mardi, des chefs d’Etats arabes.
C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre palestinien des Affaires étrangères, M. Riyad Al-Maliki, à l’issue de la réunion des ministres arabes de la diplomatie.
Un consensus total est à souligner quant à la nécessité de la mise en place desdits mécanismes.
Selon Al-Maliki, il est aussi question « de revenir aux bases de l’initiative de paix arabe du Sommet de Beirut, en 2002 qui n’avait pas bénéficié de l’intérêt suffisant, que ce soit de la part d’Israël ou d’autres parties (…) Nous demeurons convaincus que cette initiative, qui porte sur le retrait des territoires occupés palestiniens et arabes, demeure la condition de toute entente avec l’entité sioniste et non le contraire », a-t-il précisé.
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