L’approche algérienne tend à mettre à l’œuvre la démocratie participative. Entendre par là, l’implication de la société civile dans la dynamique processus du développement local. C’est ce que tentent d’inventorier les travaux du séminaire des associations locales, ouvert ce mardi au Centre international des Conférences (CIC), à Alger, dans le cadre du programme CAPDEL qui vise une approche associative en Algérie.
Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Brahim Merad, est longuement revenu sur l’approche algérienne du dispositif comprenant 38 projets pour renforcer les capacités de la société civile pour promouvoir une économie diversifiée.
Dans son allocution inaugurale, M. Merad a mis l’accent sur les avancées du pays avec des pas déterminés vers « une démocratie qui s’ouvre sur la société civile pour assurer un développement durable en adoptant une approche participative bâtie sur tous les niveaux référents aux principes constitutionnels ». Et de rappeler que le président de la République s’est exprimé à plusieurs occasions sur l’importance qu’il accorde aux collectivités locales.
Pour preuve, le ministre de l’Intérieur cite le lancement « des ateliers à l’effet de réviser les codes communal et de wilaya qui promeuvent la démocratie participative et celle-ci va créer un dynamisme de développement durable notamment dans le domaine économique. »
« Le programme CAPDEL soutient des projets importants qui sont au centre de la stratégie de notre ministère », a-t-il indiqué, tout en disant être « convaincus que le développement socioéconomique ne se concrétisera que par la participation de tous avec l’accompagnement de l’Etat ».