« Il faut créer des Fondations pour la recherche médicale. Ce qui permettra d’avoir des dons. Car l’Etat, même s’il finance, cela demeure insuffisant », recommande, ce dimanche, le Pr Idir Bitam, membre du haut Conseil scientifique, spécialiste des maladies transmissibles, pathologiques et tropicales émergentes.
Selon le Pr Bitam, les Fondations et la culture du don pour la recherche scientifique en général existent dans le monde entier. « Ce qui nous n’avons pas en Algérie malheureusement », regrette-t-il, précisant que le rôle de ces Fondations ne se limite pas aux dons. « Elles participent même à la formation, à la recherche et au développement. Elles font, de surcroît, le suivi des étudiants depuis l’étape de formation jusqu’à la titularisation », explique-t-il, lors de son passage à l’émission l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.
Le membre du haut Conseil scientifique n’omet pas l’intérêt porté par l’Etat au domaine de la recherche médicale et pharmaceutique. « Nous avons déjà la première faculté de pharmacie en Algérie. Sa création sous-entend l’autonomie de gestion. On a donc commencé à développer des Masters recherche », se réjouit-il.
Cette restructuration de la discipline a donné naissance à une nouvelle filière, celle de l'industrie pharmaceutique. « Une filière susceptible de développer la recherche », dit-il.
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