Les manigances du makhzen au sein du parlement de l’Union européenne (PE) dévoilés au grand jour. L’affaire de corruption n’a pas encore fini de révéler toutes les ramifications tissées par le Maroc au sein du PE. Objectif, justifier la politique expansionniste dans les terres sahraouies. Cependant, un prononcé définitif de la Cour de justice de l’UE concernant la spoliation des ressources naturelles sahraouies par l’occupant marocain sera donné cette année.
« L’arrêt de la Cour de justice de l’UE attendu en 2023 sera un coup de semonce pour la propagande marocaine », commente, ce dimanche, Said Ayachi, militant des droits de l’Homme et président du Comité de solidarité avec le peuple sahraoui.
Selon M. Ayachi, « cet arrêt va certainement être en faveur du Front Polisario et du peuple sahraoui, sachant que jusqu’à maintenant, les juges européens reconnaissent l’illégalité des accords entre le Maroc et l’UE en matière des ressources naturelles du Sahara occidental. »
Après la mise à nu de cette affaire de corruption initiée par le Maroc dans les couloirs du PE, « les rapports sur les violations des droits du peuple sahraouis vont être pris en considération », estime le militant, lors de son passage à l’émission l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.
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