Les infractions continuent à marquer fortement les transactions commerciales à travers le pays et les chiffres donnés par Sami Kolli, Directeur général de la régulation et l'organisation des marchés au ministère du Commerce, témoignent de l’ampleur de ce fléau nuisible à l’économie nationale.
S'exprimant mercredi matin, dans l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Kolli, indique que plus de 43.000 infractions commerciales ont été enregistrées entre janvier et mars 2023 par les services de contrôle et de répression de la fraude.
Le Directeur général de la régulation et l'organisation des marchés au ministère du Commerce a fait état de « 345 000 interventions effectuées, ayant permis de constater 43 963 infractions », cela démontre, ajoute t-il, les l’effort déployer sur le terrain par nos agents de contrôle et de répression de la fraude.
Concernant les pratiques commerciales et surtout le défaut d’affichage des prix et le défaut des factures Sami Kolli, affirme que « 187 027 interventions ont été enregistré, durant cette même période, d’une valeur financière de 361 million de dinars ».
Evoquant le manque de certaines denrées alimentaires de large consommation, notamment l'huile de table, le lait et la semoule, à l’approche de Ramadhan, l’invité fait savoir que les chiffres provenant des offices publics et des producteurs font état que les stocks de ces produits suffisent pour répondre à la demande.
Enchainant dans le même ordre d’idées, M. Kolli affirme que d’importantes quantités d'huile, de semoule de lait seront injectées dans le marché en prévision du mois de Ramadan.
La raison de la non-disponibilité régulière de ces denrées alimentaires, l’invité évoque plusieurs points, particulièrement les pratiques spéculatives qui sont fortement réprimés par la loi. « De janvier à février, nous avons constaté 36 infractions avec l’établissement de 36 PV », dit-il en précisant que « l’huile et la semoule sont en tête de ces pratiques spéculatifs ».