La Direction générale de l'aviation civile française (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 20% de leurs vols jeudi dans les aéroports de Nantes, Bordeaux et Toulouse, en raison d'une journée de grève contre la réforme des retraites.
Les aéroports d'Orly et Roissy, les plus fréquentés de France, ne sont pas concernés par les conséquences de la participation des contrôleurs aériens au mouvement, selon le communiqué diffusé mardi par la DGAC.
L'ampleur de ces annulations préventives s'avère légèrement inférieure à celles de la précédente journée de mobilisation, le 6 avril, quand quatre plateformes de région avaient été touchées.
Ces suppressions d'une partie des programmes de vols au départ et à l'arrivée permettent de les mettre en adéquation avec le nombre de contrôleurs aériens à leur poste et donc d'éviter des perturbations encore plus importantes.
En dépit de ces mesures, "des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir" jeudi, a souligné la DGAC dans son communiqué.
Outre les aéroports, des perturbations pourront concerner certains centres
en route de la navigation aérienne (CRNA), qui guident les avions survolant le territoire français.Etant donné la position géographique de la France, ces grèves ont des effets en cascade sur l'ensemble du trafic aérien européen, ce qui hérisse de nombreux transporteurs étrangers contraints d'annuler ou de retarder des vols.