Après deux années d'absence, en raison de la crise sanitaire de la Covid-19, le Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA) a ouvert ses portes ce mercredi, à l’Office Riadh El Feth, à Alger.
La 13e édition du FIBDA sera ponctuée par l'organisation de plusieurs expositions de bande dessinée, de conférences, d'ateliers de formation et pédagogiques, de défilés Cosplay et autres, et ce, au niveau de l'Office Riadh el Feth (Alger) avec la participation d'une vingtaine d'artistes algériens et étrangers.
Organisée sous le thème « Edition de la renaissance » en raison d'une absence de près de deux ans suite à la crise sanitaire de la Covid-19, cette édition sera tournée vers le volet de la formation des étudiants des instituts des Beaux-arts d’Alger et des autres wilayas à travers l'accès à des conférences suivies d'ateliers.
Wafa Chaâlal, ministre de la Culture : la BD comme arme artistique
Lors de la cérémonie d’ouverture de cette 13e édition, Wafa Chaâlal, ministre de la Culture et des Arts, a déclaré que « la bande dessinée est un art de la jeunesse. Elle est connue dans notre pays depuis la guerre de Libération où elle a été utilisée comme une arme artistique pour lutter contre la colonisation. »
La ministre a ajouté que ce rendez-vous permet des échanges culturels et artistiques avec plusieurs pays, notamment la Tunisie qui est invité d’honneur à ce rendez-vous. « La participation de plusieurs pays dans ce festival permet également l’échange des expériences et fait connaître notre bande dessinée algérienne qui véhicule un message des traditions et du patrimoine algériens », a-t-elle détaillé.
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