Des organisations et des associations nationales de journalistes ont salué, lundi, la décision du président de la République relative à l'adoption de la presse électronique accréditée comme nouveau mécanisme de publication des marchés publics, considérant que cette procédure était à même de consolider les critères de transparence, et de lutter contre la corruption dans le domaine.
Dans ce cadre, l'Union nationale des journalistes et professionnels de l'Information algériens (UNJIA) s'est félicitée, dans un communiqué, de la décision prise par le président de la République lors du Conseil des ministres de dimanche, et relative à l'adoption de la presse électronique accréditée comme nouveau mécanisme de publication des marchés publics, précisant que cette mesure était de nature à "consolider les critères de transparence et de lutter contre la corruption et toute manipulation dans la distribution des marchés, de manière à garantir la gouvernance dans la gestion des deniers publics".
Cette décision constitue "une bouffée d'oxygène financière pour la presse électronique", en ce sens qu'elle lui confère "une plus grande marge pour une meilleure prise en charge de ses besoins logistiques et matériels, et assure une amélioration des conditions de travail des personnels", ce qui devrait "se refléter positivement sur la qualité des contenus médiatiques", estime l'UNJIA.
Cette décision devra également contribuer à véhiculer la véritable image de l'Algérie et à contrecarrer l'acharnement médiatique auquel la presse nationale est exposée, selon la même organisation qui affirme que cette mesure "dénote la forte volonté politique du président de la République de prendre en charge les préoccupations des professionnels du secteur, notamment les travailleurs de la presse électronique".
De son côté, l'Association des journalistes d'Alger a salué la décision du président de la République qui permettra à la presse électronique du soutien nécessaire au développement de sites sérieux et professionnels, et encouragera les professionnels à "poursuivre leur noble mission de défense des intérêts suprêmes du pays et la valorisation des grandes réalisations de l'Algérie aux niveaux national et international".
L'Association a rappelé, par la même occasion, les pas franchis par le secteur de l'information en Algérie dans le contexte des défis et enjeux de ces dernières années, citant particulièrement les profondes réformes constitutionnelles initiées par le Président dans la constitution de 2020 en soutenant la liberté de l'information et de la communication notamment dans le domaine électronique en conformité avec la transition vers les médias numériques que connait le monde par l'encadrement et l'organisation du secteur ainsi que la régulation de son activité dans un cadre légal et réglementaire fixant les droits et devoirs.