Avec 184 voix sur les 193 que compte l’Organisation des nations unies (ONU), l’Algérie a été élue, mardi dernier, le 6 juin 2023, par l’Assemblée générale de l’ONU, membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025.
Le Conseil de sécurité, composé de quinze membres dont cinq sont permanents (Chine, Fédération de Russie, France, Etats Unis et Royaume-Uni), compte aussi dix membres non permanents élus par l'AG pour des mandats de deux années.
L’Algérie qui entamera son mandat dès le 1er janvier 2024, sera ainsi le porte-voix pour l’Afrique notamment, sous représentée à l’organisation onusienne, mais pas seulement.
L'émission « Page d’Histoire » diffusée ce lundi sur les ondes de Radio Algérie internationale (RAI), des experts ont estimé que l’Algérie peut, via des jeux d’influences, peser de son poids pour défendre les causes justes dans le monde, à commencer par celles intéressants le continent africain.
Il a été ainsi relevé que bon nombre des décisions au sein du Conseil de sécurité concernent les pays africains qui se trouvent en proie à des violences générées par des conflits et crises multiformes. Des situations souvent provoquées par des puissances étrangères, notamment anciennement coloniales et dont elles tirent profit, alors que la représentativité du continent africain au sein dudit Conseil reste paradoxalement dérisoire.
Selon Mokhtar Mediouni, consultant spécialiste des questions sécuritaires, l’Algérie sera le porte-voix des causes juste qu’elle a toujours défendues avec les mêmes principes qui font le fondement de sa politique étrangères, à commencer par la résolution des conflits par la voix pacifique, la non ingérence dans les affaires internes des pays, et le droit des peuples à l’autodétermination.
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