Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a reçu mardi au siège du ministère la Secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales, Michele Sison, qui effectue une visite de travail en Algérie, a indiqué un communiqué du ministère.
La Secrétaire d'Etat adjointe a exprimé «au nom du Secrétariat d'Etat et du Gouvernement américains, ses sincères condoléances à l'Algérie suite aux tragiques feux de forêt ayant récemment touché certaines wilayas du pays», lit-on dans le communiqué.
Les entretiens entre les deux parties ont porté sur les domaines les plus importants de la coopération bilatérale et le dialogue stratégique entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique, notamment les perspectives de renforcement de la coordination entre les deux pays au sein des différentes organisations et instances internationales, à leur tête le Conseil des droits de l'homme et le Conseil de sécurité de l'ONU.
La rencontre était l'occasion de présenter les priorités de la candidate américaine à la Cour internationale de justice, Sarah Cleveland, en prévision des élections prévues le 9 novembre prochain à l'ONU, ajoute la même source.
Par ailleurs et en prévision de la «prochaine» visite de M. Attaf à Washington, les deux parties ont échangé leurs vues sur les développements régionaux et internationaux dont les crises libyenne, malienne, soudanaise et sahélo-saharienne en sus des causes sahraouie et palestinienne, selon le communiqué du ministère.
A ce propos, «la responsable américaine a exprimé la considération des Etats-Unis et leur soutien aux efforts consentis par l'Algérie pour instaurer la stabilité et le développement dans son environnement proche et au niveau continental».
Les deux parties ont exprimé, en outre, «la volonté politique et leur disponibilité à renforcer la concertation et la coordination entre les deux pays, à chaque fois que les conditions s'y prêtent, en vue de contribuer aux solutions pacifiques et consensuelles, outre l'activation du rôle de l'action multilatérale face aux défis internationaux à caractère inclusif», conclut la même source.