Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a assuré, mardi, qu'il était encore possible de mettre fin au coup de force au Niger via la diplomatie.
«Nous restons concentrés sur la voie diplomatique pour obtenir les résultats que nous voulons, à savoir le retour à l'ordre constitutionnel, et je crois qu'il continue d'exister une marge pour obtenir ce résultat par la diplomatie», a déclaré Blinken à la presse.
Il a ajouté que «la pression exercée par plusieurs pays, notamment par l'intermédiaire des pays de la Communauté économique des pays de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), sur les militaires responsables du bouleversement de l'ordre constitutionnel au Niger est de plus en plus forte».
«Je pense qu'ils doivent prendre cela en compte, au même titre que le fait que leurs actes les ont isolés du reste de la région et du monde», a, en outre, noté le secrétaire d'Etat américain.
Le président légitime de la République du Niger, Mohamed Bazoum, est retenu depuis fin juillet par des membres de sa garde.
Plusieurs pays, dont l'Algérie, et des organisations internationales ont appelé au rétablissement de l'autorité constitutionnelle dans le pays.