Dans un entretien accordé à Radio Algérie internationale, le président des mouvements de l’inclusivité au Mali et signataire de l’Accord de paix d’Alger, M. Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune, a appelé les « frères Nigériens » à saisir l’opportunité de la proposition de solution pacifique dévoilée mardi dernier par l’Algérie.
L’initiative du président de la République, qui rejette tout changement en dehors du cadre constitutionnel tout autant que le rejet de toute intervention étrangère militaire au Niger, propose une période de transition et un plan de sortie de crise par les moyens pacifiques, en six chapitres. Pour Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune, comme cela a été le cas au Mali, c’est là une chance inouïe d’éviter le pire pour le Niger et pour toute la région du Sahel.
Il a d’abord voulu « féliciter les autorités algériennes d’avoir encore une fois réédité cette offre de paix qui témoigne d’une amitié et sincérité envers un Etat en difficulté, ce qui a déjà été le cas chez-nous au Mali », a-t-il rappelé. Il a ajouté que « l’Algérie a été le premier pays qui a eu le courage de proposer un délai de transition pour une solution pacifique. Aujourd’hui, c’est le Niger qui vit la même situation », a-t-il déploré.
A propos de l’initiative algérienne de paix, il juge que « c’est une option très sage, il faut respecter la volonté des peuples dont le désir de changement n’est pas le fruit de hasard, ceci est dû à des décennies de mauvaise gestion, d’injustices, de complots d’Etats », a-t-il encore précisé non sans souligner que ces situations favorisent « la montée du terrorisme et d’insécurité montés de toutes pièces par les Occidentaux qui visent à déstabiliser la région du Sahel et continuer à piller nos richesses ».