Sahara occidental : De Mistura s'engage à poursuivre ses efforts pour faire avancer le processus de paix

RASD 12.01.2022
13/09/2023 - 11:08

Le président sahraoui, Brahim Ghali s'est réuni avec l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura qui s'est engagé à poursuivre ses efforts à l'effet de faire avancer le processus de paix dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions de l'ONU, afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, a indiqué mardi l'Agence de  presse sahraouie (SPS).

Tenue lundi à New-York, la réunion a porté sur les derniers développements du processus de paix sous l'égide de l'ONU pour la décolonisation du Sahara occidental, et ce à travers la focalisation sur les efforts de l'Envoyé personnel, notamment sa visite effectuée, la semaine dernière aux territoires occupées de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

A cette occasion, M. De Mistura a fait un exposé concernant les visites qu'il avait conduites à Lâayoune et Dekhla occupées. La visite s'est enfin concrétisée après deux ans d'attente en raison des entraves dressées par l'occupant marocain, a rapporté SPS.          

Dans le même sillage, M. De Mistura s'est dit déterminé à «poursuivre ses efforts et ses contacts pour faire avancer le processus de paix au Sahara occidental dans le cadre de la mise en £uvre des résolutions onusiennes afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination», selon la même source.

Qualifiant la visite de «naturelle», le président sahraoui a tenu à préciser qu'elle s'inscrivait dans le cadre de «la mission et de la responsabilité de l'ONU», ajoutant qu'elle ne devait pas être «une finalité 

M. Ghali n'a pas omis, au passage, de rappeler les actes de répression et de violence perpétrés à l'encontre des civils sahraouis, les empêchant d'exercer leur droit à la manifestation pour faire part de leurs positions. 

Le président de la République sahraoui et Secrétaire général du Front Polisario, a souligné l'impératif «pour les Nations unies d'assumer leur responsabilité, garantir le respect du Droit international et du Droit humanitaire international au Sahara Occidental, protéger les citoyens sahraouis sans défense et arrêter les graves violations commises contre eux  par l'Etat de l'occupation marocaine, tout en mettant fin aux pillages des  richesses naturelles sahraouies et en libérant immédiatement tous les  prisonniers de guerre et les civiles sahraouis qui croupissent dans les  prisons marocaines».

Après avoir affiché la disponibilité de la partie sahraouie à coopérer avec les Nations unies dans leurs efforts visant à éradiquer le colonialisme dans la dernière colonie en Afrique et permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance, le Président Ghali a mis en avant « le grand » attachement de ce peuple «à défendre ses droits et ses  aspirations nationales par tous les moyens légaux consacrés par la Charte  des Nations unies et l'Act constitutif de l'Union Africaine (UA)».

Représentant la partie onusienne, le président du Bureau de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, a assisté également à la rencontre, avec des responsables de l'Administration des Affaires politiques et de consolidation de la paix à l'ONU. Du côté sahraoui, la rencontre a vu la présence du représentant du Front Polisario auprès de l’ONU et coordonnateur avec la MINURSO, Mohamed Sidi Amar, du Conseiller de la représentation du Front à l'ONU, Ma El Ainine Salama et du Conseiller à la présidence de la RASD, Abdati Abrika, étaient également présents.

Dans le cadre du dialogue permanent entre la partie sahraouie et l'Assemblée générale de l'ONU, le Président sahraoui avait tenu lundi à New York, des discussions avec le Secrétaire Général de l'ONU, M. Antonio Guterres, qui portaient sur plusieurs questions d'intérêt commun,  « notamment l'état et les perspectives du processus de paix parrainé par l'ONU au Sahara Occidental et les moyens de le relancer, y compris l'examen des moyens d'accélérer le processus de décolonisation du Sahara  Occidental ».