Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a salué, mardi à Alger, l'esprit de responsabilité des membres des deux chambres du Parlement dans le suivi permanent des activités du gouvernement et leur contribution aux réalisations accomplies.
Au terme de sa présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une séance plénière, M. Benabderrahmane a salué "l'esprit de responsabilité" dont les membres des deux chambres du Parlement ont fait preuve dans le suivi permanent des activités du gouvernement, soulignant que "le Parlement a grandement contribué aux réalisations accomplies par le gouvernement, que les pays voisins nous envient".
Le Parlement a permis au gouvernement, à travers "40 missions parlementaires de contrôle, d'information et d'exploration", de "réorienter certaines politiques publiques et d'identifier certaines lacunes que nous avons corrigées et que nous continuons à corriger actuellement", a-t-il indiqué.
Pour le Premier ministre, il importe que la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement soit "un espace de dialogue constructif et de débat fructueux à même de contribuer à l'unification des visions et à trouver des solutions" à tous les problèmes soulevés. Il a, à cet égard, souligné son engagement à écouter toutes les préoccupations et les propositions des membres du Parlement.
Il a également affirmé que "l'objectif du gouvernement et du Parlement est le même, à savoir servir l'intérêt supérieur du pays et le bien-être des citoyens", réitérant l'engagement du gouvernement à "mettre en œuvre rigoureusement le programme de renaissance lancé par le président de la République".
"Nos objectifs sont grands et la tâche est immense", a-t-il dit, assurant que "nous nous attelons à remédier aux lacunes relevées dans les différents domaines".
Le gouvernement a néanmoins "réussi à mobiliser les capacités nationales et à les mettre au service du développement et de l'amélioration de la vie des citoyens", a fait valoir M. Benabderrahmane, non sans rappeler le lourd héritage de la période révolue où ces capacités nationales et les deniers publics étaient détournés à cause de la corruption.