Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a coprésidé, jeudi à Moscou (Russie), avec son homologue russe, Dmitri Patrouchev, les travaux de la 11e session de la Grande commission mixte de coopération algéro-russe, avec la participation de 49 experts représentant 15 départements ministériels, a indiqué jeudi un communiqué du ministère.
Dans son allocution aux travaux de cette session, qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur d'Algérie à Moscou et de cadres des deux pays, M. Henni s'est félicité des relations "excellentes" unissant les deux pays, estimant que cette rencontre "se veut une occasion pour poser un nouveau jalon dans le processus de coopération bilatérale en vue de consacrer la coordination et la concertation entre les deux parties sur plusieurs questions d'intérêt commun sur la base des valeurs de liberté, de paix et de justice".
Le ministre a indiqué que cette session intervient à l'issue du Sommet bilatéral ayant réuni les Présidents des deux pays, à l'occasion de la visite d'Etat effectuée, en juin dernier, par le président de la République en Fédération de Russie, couronnée par la signature de la Déclaration de partenariat stratégique approfondi entre les deux pays et la signature de plusieurs conventions, mémorandums d'entente et programmes d'action entre les deux Gouvernements.
L'Algérie a une stratégie claire dans le domaine de l'agriculture visant à garantir une autosuffisance alimentaire, à laquelle les hautes autorités du pays vouent une importance extrême, a fait valoir M. Henni.
Le ministre a rappelé la précédente session de la Grande commission mixte algéro-russe, tenue en Algérie en septembre 2022, au cours de laquelle les domaines de coopération à caractère prioritaire avaient été définis par les deux pays.
Il s'agit essentiellement du renforcement de la production et du rendement agricole, notamment dans les domaines des céréales, des semences et des plants, outre la protection de la santé végétale et vétérinaire, la phytogénétique et l'élevage.
La précédente session avait porté également sur l'établissement de relations directes entre les entreprises et les organisations professionnelles relevant du secteur, l'encouragement des échanges entre instituts et établissements universitaires et l'accès aux développements réalisés en matière de recherche scientifique et technologique.
Les travaux avaient été sanctionnés par la signature de plusieurs conventions visant à augmenter et à diversifier les domaines de coopération pour répondre aux priorités des deux pays, selon la même source.
APS