Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit «atterré» par les bombardements sionistes du camp de réfugiés de Jabalya qui a fait des dizaines de martyrs, a indiqué son porte-parole.
«Le secrétaire général est atterré par l'escalade de la violence à Ghaza», y compris les Palestiniens qui sont tombés en martyrs, notamment des femmes et des enfants, dans des frappes aériennes de l'armée d'occupation sioniste dans des zones résidentielles du camp de réfugiés de Jabalya densément peuplé, mardi et mercredi, a déclaré Stéphane Dujarric.
Les bombardements de Jabalya sont «simplement la dernière atrocité en date frappant les habitants de Ghaza, où les combats sont entrés dans une phase encore plus terrifiante, avec des conséquences humanitaires de plus en plus épouvantables», a déclaré de son côté dans un communiqué le chef des affaires humanitaires de l'ONU Martin Griffiths.
«Pendant ce temps, le monde semble incapable, voire réticent à agir. Cela ne peut pas continuer», a-t-il déploré, mettant en garde contre «des conséquences bien au-delà de la région».
Les bombardements de Jabalya sont «des crimes de guerre », selon le HCDH
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU (HCDH) a indiqué mercredi que les bombardements par l'entité sioniste du camp de réfugiés palestiniens de Jabalya, dans la bande de Ghaza, «pourraient être des crimes de guerre».
«Compte tenu du nombre élevé de victimes (...) et de l'ampleur des destructions consécutives aux frappes aériennes (sionistes) sur le camp de réfugiés de Jabalya, nous craignons sérieusement qu'il s'agisse d'attaques disproportionnées qui pourraient être des crimes de guerre», écrit le Haut-Commissariat dans un message sur X (ex-Twitter).
L'entité sioniste a bombardé à deux reprises le camp de réfugiés de Jabalya mardi et ce mercredi, provoquant d'important dégâts matériels dans ce territoire minuscule très densément peuplé et faisant plusieurs dizaines de martyrs, selon des sources palestiniennes.