Radio Algérienne
Le peuple palestinien est en train de subir un véritable génocide sous les yeux de toute la communauté internationale visiblement impuissante pour arrêter le massacre. L'occupant sioniste poursuit sans répit ses agressions barbares dans l'enclave palestinienne où il bombarde hôpitaux, immeubles, écoles, ambulances, lieux publics… La Cour pénal internationale (CPI) sera saisie ce jeudi, à partir de 11h00, par un collectif d’avocats, d’organisations et de représentants de la Société civile afin de déposer une plainte contre l’entité sioniste pour génocide et crime de guerre commis contre le peuple palestinien.
« Nous allons voir si cette plainte va être traitée de la même manière que celle déposée contre le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine », se demande Saïd Ayachi, militant des droits de l’Homme et président du Comité de soutien et de solidarité avec les peuples sahraoui et palestinien.
M. Ayachi, qui s'exprimait ce matin à l'émission de L'invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, poursuit que si la CPI a émis un mandat d’arrêt international contre Vladimir Poutine, va-t-elle réserver le même sort à Netanyahou ? « Nous allons aussi voir si la CPI va délivrer un mandat d’arrêt international contre Netanyahou », a-t-il souligné en faisant remarquer que ce qui se passe à Ghaza est sans commune mesure avec le cas de l’Ukraine.
Revenant sur le dossier de la plainte qui sera déposée ce matin, le militant des droits de l’Homme affirme que « les avocats ont travaillé depuis plus d’une semaine pour constituer le dossier juridique. Il y aura une conférence de presse à 11h00 juste après le dépôt des plaintes », fait-il encore savoir.
« Il y aura aussi plusieurs plaintes de différents pays et organisations afin de constituer un bloc devant la CPI et faire en sorte que ce dossier ne passe pas à la trappe », précise-t-il.
Selon l’invité de la Radio Algérienne, le fait de porter les crimes commis par les sionistes à Ghaza devant la CPI conforte l’opinion des peuples qui appellent quotidiennement à la justice.
« Les manifestations qui continuent d’avoir lieu dans de nombreuses capitales du monde en soutien au peuple palestinien sont l’expression d’un ras-le-bol des sociétés civiles devant tant de crimes », explique M. Ayachi.
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