Plusieurs experts onusiens pour les droits de l’Homme ont affirmé, hier mardi, que l'entité sioniste détruisait le système alimentaire à Ghaza et utilisait la famine comme arme de guerre depuis le début de son agression génocidaire contre la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier.
Dans un rapport rendu public et relayé par l'agence de presse Wafa, les experts ont indiqué que « le sabotage délibéré des vergers et des serres agricoles à Ghaza est la meilleure preuve de la volonté de l'entité sioniste d'affamer la population ghazaouie», ont-ils souligné, faisant observer que « des rapports documentés par l'ONU font ressortir qu'environ 22 % des terres agricoles des Ghazaouis ont été rasées et près de 70 % de la flotte de pêche a été détruite» .
Ils ont fait remarquer, dans le même contexte, qu'« actuellement, 80 % des habitants à Ghaza ont faim. Les femmes enceintes ne reçoivent plus une alimentation et des soins de santé adéquats, ce qui expose leur vie au danger. Tous les enfants de moins de cinq ans (335. 000 enfants) courent un risque élevé de malnutrition aiguë», faisant remarquer que « la malnutrition provoque des handicaps physiques et cognitifs irréversibles chez les enfants» .
Avant d'ajouter, « à Ghaza il n'y a désormais nulle part où se sentir en sécurité. Depuis le 7 octobre, l'entité sioniste a déclaré et imposé un blocus total, privant 2,3 millions de Palestiniens d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et de fournitures médicales, renforçant ainsi le blocus qui dure depuis 17 ans et qui a fait souffrir de l'insécurité alimentaire près de la moitié de la population de Ghaza».
Parmi les experts rédacteurs du rapport figurent notamment le rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, Michael Fakhri, la rapporteuse spéciale sur le droit de tout individu à jouir du plus haut niveau de santé physique et mentale possible, Thalaling Mowoking, le rapporteur spécial sur le droit à un logement décent, Akrishnan Rajagopal, la rapporteuse spéciale sur les droits de l'Homme des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, Paula Javeria Betancourt, la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese.