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Le 7e Sommet des Chefs d'État et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) prévoit l’inauguration, en Algérie, de l’Institut de Recherches sur le Gaz. Cet institut sera un hub technologique pour les recherches dans le domaine du gaz. Il pourra également faire de la formation de très haut niveau pour les pays exportateurs de gaz.
C’est ce que déclare, ce lundi, dans l’Invité de la Rédaction de la Chaîne III de la Radio Algérienne, Azzedine Adjeb, Directeur de l’Institut de Recherches sur le Gaz du GECF.
Selon lui, l’idée de la création de l’institut en question revient à l’Algérie, qui prévoit, comme premier projet recherches, les gaz torchés. « La politique gazière de l’Algérie se base sur le respect de l’environnement et la réduction de l’empreinte carbone, c’est pour cette raison que nous avons consacré ce projet aux gaz torchés », explique le responsable.Communication internationale sur la réduction des quantités de gaz torché
M. Adjeb rappelle, par ailleurs, que Sonatrach a lancé, avec l’Agence spatiale algérienne (ASA) un important projet de recherches qui a donné lieu à une communication scientifique publiée dans une revue internationale.
« Lors du workshop organisé au niveau de l’Institut de Recherches sur le Gaz, la communication qui a été présentée démontre que les quantités de gaz torché pourront être revues à la baisse », dévoile l’ex-Directeur central de Recherches et Développement à la Sonatrach.Le gaz a encore de l’avenir
En dépit des spéculateurs qui avancent que le besoin en énergie gazière se serait réduit, la dernière étude du GECF à horizon 2050-2060 dit bien qu’il y aura une évolution dans le mix énergétique, où la part du gaz va passer de 23% à 26%.
« Le gaz a encore de l’avenir jusqu’à 2050-2060, notamment avec l’augmentation de la demande dans les pays africains où la population augmentera pour atteindre 1,4 milliard d'habitants », fait remarquer M. Adjeb.
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