La Fédération comorienne de football a vivement protesté vendredi contre la Confédération africaine de football (CAF), qui lui a infligé des sanctions et amendes d'un total de 17.000 dollars pour divers comportements jugés irresponsables à l'occasion de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en cours au Cameroun.
Regrettant que ces sanctions contribuent à "jeter un peu plus la suspicion sur le traitement injuste" subi par sa délégation, elle se dit "résolument engagée à pratiquer et défendre un football vecteur de plaisir, d'espoir, d'équité et d'opportunité pour toutes ses composantes".
"La CAF doit respecter et refléter l'ensemble des nations, sans distinction ni discrimination, pour un football plus accessible et plus inclusif", exhorte le communiqué, survenant deux jours après les sanctions et dont les causes trouvent leurs origines dans le match de huitièmes de finale ayant opposé les Comores au pays organisateur le Cameroun (1-2).
L'instance confédérale, rappelle-t-on, a reproché à la délégation comorienne le non-respect du protocole COVID-19 et des numéros de maillots déjà enregistrés sur son système informatique, mais aussi un retard causé par ses joueurs pour le début du match du 24 janvier contre le Cameroun, pour lequel il était impacté par 12 cas de COVID-19, y compris les gardiens remplaçants et l'absence du titulaire, blessé et qui a été remplacé par un joueur de champ, dont le dossard a été rafistolé au scotch. Quant à l'entraîneur des gardiens de but, Jean-Daniel Noël Patrice Padovani, il est suspendu pour les trois prochains matches avec la sélection pour son "comportement irrespectueux".
On rappelle que l'équipe des Comores a été sortie de la CAN au stade des huitièmes de finale, après un premier tour marqué par une victoire face au Ghana (3-2), et deux défaites devant le Gabon (0-1) et le Maroc (0-2).