A la demande de l'Algérie, le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une séance de consultations à huis clos pour examiner les récents développements à Ghaza, suite au carnage commis par l'armée d'occupation sioniste dans le nord du territoire, ayant fait plus d'une centaine de martyrs et des centaines de blessés parmi les civils qui attendaient l'acheminement des aides humanitaires, face à l'incapacité de la communauté internationale de mettre un terme à la tyrannie de l'entité sioniste et à l'obliger à respecter le droit international humanitaire.
Lors de cette réunion, le représentant de l'Algérie, l'ambassadeur Amar Bendjama a condamné dans les termes les plus fermes cet acte barbare perpétré par les soldats de l'entité sioniste contre des civils palestiniens sans défense qui attendaient l'arrivée des camions d'aides humanitaires au rond-point Al-Nabulsi, dans le nord de Ghaza, appelant à mettre fin à l'impunité dont jouit l'occupant sioniste qui doit rendre des comptes.
Il a, également, insisté sur "la nécessité pour le conseil de s'acquitter de son rôle, en appelant à un cessez-le-feu immédiat et en garantissant l'acheminement des aides humanitaires en quantités suffisantes pour éviter une catastrophe humanitaire".
Le représentant de l'Algérie a, en outre, souligné "le besoin urgent de protéger les civils palestiniens", ajoutant qu'on aurait pu sauver des centaines de vies tombées en martyrs aujourd'hui, si le projet de résolution présenté par l'Algérie la semaine dernière au Conseil de sécurité avait été approuvé.
Cette réunion urgente intervient après 146e jours du lancement de l'agression barbare contre la bande de Ghaza, faisant plus de 30.000 martyrs, dont la plupart sont des femmes et des enfants, tandis que le nombre de blessés a dépassé les 70.000.