L'Université d'Alger 1 «Benyoucef Ben Khedda», a organisé, mardi, une cérémonie de célébration du 62e anniversaire de la Fête de la Victoire marquant le cessez-le-feu du 19 mars 1962, et ce, en présence de moudjahidine et de chercheurs en histoire de la Révolution de libération.
A cette occasion, le Moudjahid et écrivain, Aïssa Kacimi a relaté les circonstances historiques qui ont préludé à la décision du cessez-le-feu, affirmant que la partie algérienne avait la haute main lors des négociations d'Evian.
Et d'ajouter: «Le professionnalisme dont ont fait preuve les membres de la délégation algérienne lors des négociations avait surpris les autorités coloniales françaises», soulignant que la date du 19 mars 1962 était «le couronnement de la résistance menée par le peuple algérien, 132 ans durant».
En outre, M. Kacimi a expliqué que l'occupation française n'avait ménagé aucun effort pour exterminer le peuple algérien et effacer son identité nationale, appelant, par là même, à «s'inspirer des sacrifices des Chouhada et des moudjahidine et à inculquer l'esprit patriotique de ces derniers aux générations montantes».
De son côté, le recteur de l'Université d'Alger 1, Fares Mokhtari, a affirmé que «l'occupant français n'a pas fait de cadeau via le cessez-le-feu, il s'agissait d'une réalité imposée par le peuple algérien et sa Révolution», rappelant que «les pratiques abjectes des forces françaises se sont poursuivies suite à cette décision à travers le massacre commis contre des Algériens et la destruction de leurs biens, pour ne citer que l'incendie de la Bibliothèque universitaire de la faculté d'Alger le 7 juin 1962».