Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé, jeudi à Alger, que la réalisation de nouvelles unités de la Protection civile se fait sur la base d'une étude «objective et précise» basée sur plusieurs critères.
Lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales adressées à des membres du Gouvernement, M. Merad a précisé que «la réalisation de nouvelles unités de la Protection civile se fait sur la base d'une étude objective et précise qui tient compte de plusieurs critères, notamment le niveau des risques dans la région, la densité de la population, ainsi que le nombre d'accidents et d'interventions enregistrés chaque année».
Dans ce sillage, il a expliqué que ses services œuvrent, à travers la Direction générale de la Protection civile (DGPC), à «assurer une couverture complète de toutes les communes du pays, tout en recensant l'ensemble des points noirs où les accidents sont enregistrés en vue d'établir des programmes proactifs».
Par ailleurs, le ministre a affirmé que l'annexe de l'Ecole nationale de la Protection civile à Aflou (Laghouat) «n'a jamais failli à ses missions liées à la formation spécialisée continue, au développement des compétences et expertises professionnelles et à l'organisation de sessions de formation sur la prévention contre les incendies et les différents risques».
Il a également rappelé que la DGPC a «bénéficié en 2018 d'une autorisation de recrutement externe de 2600 agents répartis sur les cinq annexes de l'Ecole», soulignant que l'annexe d'Aflou exerce ses activités «normalement».
Répondant à une question concernant la situation de certaines communes dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, M. Merad a estimé qu'une «révision du découpage territorial à l'avenir permettra de remédier à de nombreuses lacunes».
APS