La première, des deux étapes, de l’ouverture du capital de la banque publique, le CPA (Crédit populaire algérien), vient de se clôturer. Une ouverture accompagnée par son introduction à la Bourses d’Alger dont la capitalisation passe ainsi que 500 millions de dollars à 4 milliards de dollars.
« C’est une ouverture de capital par cession d’actions existantes à hauteur de 30% et dont les fonds collectés vont au trésor public (...) C’est une opération historique aussi bien pour la banque qui gagne en notoriété et solidité financière, que pour la Bourse » qui se trouve ainsi remarquablement dynamisée, explique le directeur général du CPA.
M. Ali Kadri, qui s’exprimait ce jeudi à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, a justement précisé que « la bourse connaît un nouveau souffle par une capitalisation boursière multipliée par sept, passant de quelque 500 millions de dollars à près de 4 milliards de dollars ». A noter que le CPA, qui vient de vendre la totalité de ses actions pour cette première étape, ouvrira une seconde vente d’actions destinée celle-la aux grands investisseurs.
Soulignant que cette opération constitue une étape « historique » pour le CPA, qui devient ainsi la première banque algérienne publique à ouvrir son capital, M. Kadri ajoute que de nouvelles perspectives sont aussi ouvertes. Ainsi, « sur les cinq prochaines années et avec deux autres banques publiques algériennes, on s’oriente vers l’ouverture de deux banques en Afrique, la première au Sénégal et la deuxième en Mauritanie », a-t-il précisé.
Pour le premier responsable de la première banque, désormais, cotée en Bourse, la vente grand public a été un succès inattendu puisqu’il a été prévu la collecte de 50,6 milliards de dinars, alors que le résultat a été de 112 milliards de dinars, soit plus de 220% de l’objectif, fait savoir M. Kadri.
Avec un tel résultat, l’ouverture du capital du CPA, initialement prévue en trois étapes, se limitera finalement à deux phases. Après cette première, dite grand public, qui vient de se clôturer, une seconde concernera les grands investisseurs. « Après les 112 milliards de dinars, il ne reste plus grand-chose (…) Pour les grands investisseurs, il reste près de 25 milliards de dinars, cela peut se réaliser avec trois ou quatre investisseurs et il n’y aura pas lieu d’aller vers une troisième étape », a précisé l’invité de la Radio.
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