Les prix du pétrole poursuivent leur hausse mercredi, à la suite de la montée des tensions géopolitiques et dans l'attente d'une annonce de l'Opep+.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, montait vers midi de 0,78% à 89,62 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, prenait 0,79% à 85,81 dollars.
Les deux références du brut ne cessaient de dépasser leurs plus hauts depuis fin octobre, le Brent frôlant 90 dollars le baril.
Les investisseurs continuent de s'inquiéter de possibles perturbations de l'approvisionnement.
Par ailleurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), qui tiennent mercredi une réunion technique de leur comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), doivent annoncer leur intention de poursuivre ou non leur politique actuelle de coupes de production.
En outre, les récents indices d'activité «plus forts que prévu pour la Chine, le Japon et les Etats-Unis» sont «de bon augure pour la croissance de la demande mondiale de pétrole», ont estimé des analystes.
L'activité manufacturière en Chine est repartie à la hausse en mars pour la première fois en six mois, s'établissant à 50,8 points, selon des données officielles publiées dimanche, un rebond significatif par rapport à février (49,1).
L'activité manufacturière aux Etats-Unis est également repartie à la hausse au mois de mars, après 16 mois de contraction consécutifs.
Les investisseurs attendent également la publication de l'état des stocks hebdomadaires commerciaux américains de brut par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) pour la semaine achevée le 29 mars.
La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir que les stocks de brut avaient baissé d'environ 2,29 millions de barils la semaine dernière, et ceux d'essence d'environ 1,4 million de barils.
Les données de l'API sont cependant réputées moins fiables que moins fiables que celles de l'EIA.