Plus de la moitié des aides destinées à Ghaza a été bloquée par l'entité sioniste en mars, a indiqué le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric.
Dujarric s'exprimait, hier lundi lors de sa conférence de presse quotidienne au cours de laquelle il a présenté le rapport mensuel du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) sur Ghaza.
Répondant aux questions des journalistes, Dujarric a déclaré que «l'aide vitale» prévue pour être livrée à Ghaza en mars avait été bloquée par les autorités sionistes.
«Plus de la moitié de l'aide alimentaire coordonnée par l'ONU dans les zones à haut risque nécessitant une coordination (avec les autorités sionistes) a été soit refusée, soit bloquée», a affirmé Dujarric.
Dujarric a déclaré que les responsables de l'OCHA et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont rendus à l'hôpital Al Shifa à Ghaza, qui a été pris pour cible par l'armée d'occupation. «Nos collègues de l'OCHA ont signalé que l'hôpital avait été détruit et abandonné», et l'OMS a rapporté que «des tombes ont été creusées juste devant la salle d'urgence et d'autres bâtiments», a indiqué le porte-parole de l’ONU.
Le siège de 14 jours imposé par l'armée d'occupation sioniste sur le complexe et ses environs a laissé derrière lui de grandes destructions et un désastre humanitaire, tandis que les maisons environnantes, certains bâtiments du campus, les stations d'oxygène et les générateurs ont été détruits.