Le rapporteur de l'ONU sur le droit à la santé, Tlaling Mowoking, a indiqué que Ghaza est « incontestablement le théâtre d'un génocide », a rapporté, lundi, l'agence Wafa.
Dans une conférence de presse sur la situation du secteur de la santé dans la bande de Ghaza, la rapporteuse onusienne a affirmé que l'entité sioniste « vise délibérément à créer une famine et prive les habitants palestiniens de leurs droits », a indiqué Wafa.
De plus, le secteur de la santé est « dévasté » par les attaques sionistes, des équipes médicales tombent en martyrs, des sièges d'organisations et d'institutions qui fournissent de l'aide humanitaire « ont été détruits, et le droit à l'accès aux soins de santé est menacé », a-t-on ajouté.
Elle a également souligné que l'entité sioniste « détruit les infrastructures et cible les équipes de santé qui travaillent sous des conditions limitées et déplorables ». En outre, elle s'est inquiétée des épidémies et des maladies qui se propagent dans la bande de Ghaza, de l'incapacité d'accéder aux fournitures de base et aux services de santé mentale, et des blessures et handicaps complexes causés par les armes utilisées par les sionistes.
Elle a montré que « l'aide actuellement fournie n'est pas suffisante, en particulier avec le génocide en cours », soulignant qu'il y avait « une pénurie de besoins fondamentaux » avant l'agression sioniste en cours contre la Palestine ».
La rapporteuse des Nations Unies a insisté sur « la nécessité d'un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, du respect du droit international et du droit international humanitaire, et du droit à l'accès aux soins de santé ».