Le Président sahraoui informe les dirigeants africains des effets de la violation marocaine du cessez-le-feu 

sahrawi.
06/02/2022 - 09:54

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali a informé les dirigeants africains des développements successifs et dangereux enregistrés au Sahara Occidental après le 13 novembre 2020, date de violation de l'accord de cessez-le feu par le régime du Makhzen.

Intervenant au débat du rapport du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA soumis au 35e sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UA, M. Ghali a souligné que "la République sahraouie souhaite exprimer sa vive préoccupation vis-à-vis des développements successifs et dangereux enregistrés au Sahara Occidental après le 13 novembre 2020, date de la violation de l'accord de cessez-le-feu par le Royaume du Maroc et l'occupation militaire illégale de plusieurs parties du territoire de la République sahraouie", a indiqué samedi l'Agence de presse sahraouie (SPS).

"Les forces marocaines ont ciblé des civils sahraouis sans défense et des civils de pays voisins par des armes développées ce qui fait penser à une politique d'extermination systémique et les territoires sahraouis sous occupation marocaine ont vu une recrudescence des violations des droits de l'Homme, en témoignent les sévices infligés à la citoyenne sahraouie Sultana Khaya et à sa famille, sans omettre le pillage des richesses naturelles sahraouies".

"Le statut juridique du Sahara Occidental est de jour en jour plus clair et s'est renforcé davantage par la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) en septembre 2021 portant annulation des accord conclus par la commission européenne avec le Royaume du Maroc relatifs au  Sahara Occidental, jugés illégaux en ce sens que le Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires +distincts+ et +séparés+", a-t-il ajouté.

Les travaux du 35e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA ont débuté, samedi, avec au programme plusieurs questions liées à la paix et à la sécurité dans le continent, aux retombées de la pandémie (Covid-19), à la migration, à la pauvreté et à l'intégration économique. 

La question de l'octroi à l'entité sioniste du statut d'observateur à l'UA sera également débattue lors de cette 35e session ordinaire.