Les travailleurs algériens célèbrent, mercredi, la journée internationale du travail sur fond d'acquis historiques ayant consolidé la position de la classe ouvrière qui continue de relever les défis en contribuant à l'amélioration des performances économiques du pays et en adhérant au processus de réformes pour l'édification de l'Algérie nouvelle.
La force ouvrière vive s'est d'autant plus distinguée par son rôle positif dans le parachèvement des grands chantiers, lancés dans le but de diversifier l'économie nationale, renforcer les efforts de développement et réaliser le bien-être social du citoyen, un rôle que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, tend à mettre en avant, à chaque occasion, partant de sa ferme conviction que la ressource humaine est la base du développement durable et de la création de richesse, ce qui l'a amené à placer l'amélioration des conditions des travailleurs au centre des priorités de l'Etat.
Cette priorité s'est concrétisée à travers plusieurs mesures et dispositions en faveur de la classe ouvrière dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie et du soutien au pouvoir d'achat, et en consécration du principe de préservation du caractère social de l'Etat algérien, à commencer par l'augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG), l'exonération des faibles revenus des impôts et l'augmentation des salaires, des pensions et des allocations de retraite.
La dynamique économique enregistrée au cours de la période écoulée a permis de financer les augmentations de salaires outre celles annoncées récemment par le président de la République. En effet, après la décision d'augmentation des salaires de 47%, le président de la République a décidé de compléter le taux restant, estimé à 53% afin d'atteindre le taux de 100% d'ici 2026-2027.
Le président de la République a également donné son aval pour la revalorisation des pensions et allocations de retraite, au titre de l'exercice 2024 au profit des bénéficiaires du régime de retraite pour salariés et non salariés, au regard de l'évolution du niveau de vie, soulignant l'importance de préserver la protection sociale de cette catégorie qui a beaucoup donné au pays.
Le président de la République a également instruit le Gouvernement de procéder à un examen approfondi pour déterminer le seuil des augmentations qui seront arrêtées par étapes.
Parmi les acquis obtenus par les travailleurs, figure également l'intégration des contractuels dans des postes permanents et la conversion des contrats du dispositif d'activités d'insertion sociale en contrats à durée indéterminée, ce qui permettra d'employer plus d'un demi-million de travailleurs dans des postes permanents.
Dans le même cadre, un congé a été institué au profit des fonctionnaires pour leur permettre de créer une entreprise et de réaliser des projets d'investissement, outre le lancement d'un nouveau mécanisme permettant aux citoyens travaillant à l'étranger d'adhérer au système national de sécurité sociale et de bénéficier du droit à la retraite.
Parallèlement à toutes ces mesures, l'Etat a tenu à promouvoir le dialogue social et à encadrer l'action syndicale pour préserver les droits des travailleurs, la participation des organisations syndicales au dialogue social à tous les niveaux étant un acquis démocratique et un pilier fondamental pour soutenir la croissance et la stabilité sociale.
Afin de dynamiser et d'encadrer cette dynamique, une réforme profonde de la loi relative à l'exercice du droit syndical a été opérée, à la lumière des acquis consacrés par la Constitution de 2020 en matière de renforcement des libertés fondamentales.
La nouvelle loi a, ainsi, permis de renforcer les garanties de l'exercice du droit syndical et de mettre en place de nombreux mécanismes et dispositions visant à assurer l'indépendance des syndicats, leur neutralité et leur protection contre les intérêts politiciens et partisans.
Les résultats de l'implication de la classe ouvrière dans les efforts de relance de l'économie nationale et son adhésion massive au processus de réforme initié par le Président de la République se sont manifestés à travers la solide performance des secteurs économiques, qui a permis de réaliser un taux de croissance économique de 1,4% en 2023, et d'augmenter le PIB à 400 milliards de dollars dans les prochaines années, selon les chiffres annoncés précédemment par le Président de la République et qui concordent avec les prévisions des institutions financières et économiques internationales, ce qui confirme que l'Algérie est sur la bonne voie et qu'elle est en passe de compter parmi les économies émergentes à moyen terme.