Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a affirmé jeudi à Guelma que "la mémoire et l’histoire sont une source de fierté pour la nation et un facteur de sa mobilisation autour de toutes les causes nobles et des projets nationaux".
Présidant la clôture du colloque international sur "les massacres du 8 mai 1945, la répression et le génocide dans le droit international", à l’auditorium Sassi Benhamla de l’université de Guelma, le ministre a considéré que "la mémoire et l’histoire constituent une source de fierté pour la nation et un facteur de sa mobilisation autour de toutes les causes nobles et des projets nationaux dont ceux de développement national engagés dans la nouvelle Algérie sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune".
M. Rebiga a ajouté que "le programme du président de la République avec ses 54 engagements honorés a donné un nouveau souffle à l’édification de l’Algérie constante par les racines plongées dans son histoire glorieuse et aspirant fermement vers un avenir meilleur dans tous les domaines par l’ambition de ses filles et fils loyaux".
Le ministre a estimé qu’ "il n’est pas fortuit de tenir cette rencontre alors que nous célébrons la journée nationale de la mémoire instituée par le président de la République en hommage aux chouhada tombés dans les massacres douloureux du 8 mai 1945", assurant que "les sacrifices des enfants d’Algérie n’ont pas d’égaux".
Il a également réaffirmé que "l’intérêt porté pour la mémoire historique est une question indiscutable vu son importance pour les peuples et requiert des efforts constants", valorisant à l’occasion les initiatives des établissements universitaires pour accompagner son département ministériel dans l’écriture de l’histoire nationale de sorte à "consolider le sentiment de fierté nationale et enraciner dans les cœurs des jeunes générations les valeurs et idéaux qui préservent l’Algérie et son unité et la hisse à la hauteur des sacrifices de leurs aïeuls à travers l’histoire".
"Les malheurs endurés par le peuple algériens et les injustices qu’il affrontait avec résolution et détermination ont fait de sa glorieuse révolution de libération une révolution humaine et universelle qui a illuminé par ses hautes valeurs le monde", a soutenu le ministre.
"Les valeurs humanistes de la glorieuse Révolution ont aidé les opprimés à se frayer un chemin vers la liberté et la dignité faisant de l’Algérie la Mecque des révolutionnaires et la terre des hommes libres", a-t-il ajouté.
Le ministre a considéré que ce colloque qui a regroupé des chercheurs de plusieurs universités nationales ainsi que de Tunisie, de la Libye et d’Egypte est "une opportunité pour mettre en lumière certains aspects historiques des massacres du 8 mai 1945", estimant qu’avec les conférences et les débats engagés, ce crime colonialiste prémédité restera un crime imprescriptible que les générations se doivent de ne pas oublier".
Il a également relevé que "les chercheurs, les historiens et les jaloux de notre riche patrimoine sont plus de tout autre concernés par l’écriture des hauts-faits et gloires du peuple algérien et la recherche de leurs multiples facettes historiques, politiques, militaires, juridiques et sociales".
Le ministre a en outre visité l’exposition historique consacrée à ces évènements par la direction locale des moudjahidine et le musée du moudjahid de Guelma, révélant à l’occasion que son ministère inscrira une opération spéciale sur le site du four à chaux de la commune d’Héliopolis où furent incinérés les cadavres des chouhada du 8 mai 1945 sans toutefois préciser la nature de cette opération.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit a clôturé sa visite dans la wilaya en honorant Mme Kafi Fiala, veuve du chahid Boukhenaf Salah, à son domicile à Guelma ainsi que le moudjahid Faisli Boudjemaâ résidant dans le village Nador dans la commune de Béni Mezline.
APS