Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a affirmé, dimanche depuis Bordj Badji Mokhtar, que les épreuves du Baccalauréat se déroulaient dans de bonnes conditions, rappelant que les sujets étaient puisés dans les cours dispensés en classe durant l'année scolaire.
Animant une conférence de presse au siège de la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, d'où il a donné le coup d'envoi officiel des épreuves du Baccalauréat (session juin 2024), M. Belaabed a assuré que «tout a été mis en œuvre pour permettre aux candidats de passer cet examen dans les meilleures conditions possibles à travers les 2.893 centres d'examen à l'échelle nationale».
Compte tenu des conditions climatiques dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, les centres d'examen ont été équipés de climatiseurs, a-t-il précisé.
S'agissant des sujets des épreuves, le ministre a affirmé qu'«ils relèvent de la compétence d'une équipe qualifiée d'enseignants et d'inspecteurs», rappelant que les membres de cette équipe «sont en quarantaine au niveau du Centre régional de l'Office national des examens et concours et ne sortiront de l'isolement qu'au terme de l'examen».
Et d'ajouter que «les sujets sont puisés dans les cours dispensés en classes durant l'année scolaire».
A une question sur la fraude aux examens, M. Belaabed a affirmé que «les procédures en vigueur à cet égard ont été suivies», l'accent ayant été mis sur la sensibilisation avant la sanction.
«Des efforts sont en cours pour éradiquer ces comportements qui portent atteinte à l'intégrité des examens et perturbent nos enfants», a soutenu le ministre, prévenant que «tout fraudeur s'expose à des poursuites judiciaires».
Evoquant le premier Baccalauréat de la filière arts cette année, qui concerne 146 candidats, M. Belaabed a mis en avant l'importance stratégique de cette filière qui a, selon lui, vocation à contribuer à la relance de l'industrie cinématographique, au rayonnement culturel et à l'éclosion des talents.
Sur la réforme du Baccalauréat, le ministre a dit que ce dossier était «tributaire de la révision du programme de l'enseignement secondaire».
La réforme du système d'évaluation a commencé par le cycle primaire avec l'examen de l'évaluation des acquis, a-t-il expliqué, indiquant que la réforme de l'examen du BEM était confiée à des commissions spécialisées qualifiées et expérimentées.
APS