L'Algérie connait actuellement des réformes politiques et économiques visant à renforcer la suprématie de la loi, l'indépendance de la justice, la lutte contre la corruption, la modernisation de l'administration publique et l'activation du rôle de la société civile, a affirmé, mercredi depuis Genève, la délégation algérienne participant aux travaux de la 56e session du Conseil onusien des droits de l'homme.
"L'Algérie connait actuellement des réformes politiques et économiques, appuyées par les principes prévus par la Constitution de 2020", a précisé la délégation algérienne dans un communiqué lors du dialogue interactif au titre du 2e point de l'ordre du jour sur le rapport annuel du Haut Commissaire aux Droits de l'homme, ajutant que ces réformes avaient pour objectif "le renforcement de la suprématie de la loi, l'indépendance de la justice, la lutte contre la corruption, la modernisation de l'administration publique et l'activation du rôle de la société civile libre et responsable".
Dans le cadre de cet engagement, l'Algérie organisera une élection présidentielle le 7 septembre 2024, "réaffirmant ainsi son attachement au processus constitutionnelle et aux valeurs démocratiques pour le renforcement de la cohésion et du progrès nationaux", a poursuivi la délégation.
Soulignant l'engagement constant de l'Algérie au "renforcement et à la protection des droits de l'homme, dans le cadre de l'universalité et de la corrélation de tous ces droits indissociables", la délégation algérienne a fait part de l'ouverture de l'Algérie "au dialogue constructif avec l'Office du Haut Commissaire et les mécanismes du Conseil des droits de l'homme".
Et de rappeler dans ce sens que, l'année dernière, l'Algérie avait reçu des rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l'homme dans le cadre de visites de travail.
Au plan international, l'Algérie demeure "extrêmement préoccupée" par les violations continues des droits de l'homme en Palestine et au Sahara occidental occupés, et condamne "les crimes de guerre, les crimes contre l'Humanité et le génocide perpétrés par les forces d'occupation sioniste à l'encontre du peuple palestinien".
A ce propos, l'Algérie appelle une intervention "immédiate" pour faire cesser ces crimes et en traiter les conséquences, notamment en ce qui concerne la garantie des poursuites contre de l'occupation sioniste.
L'Algérie appelle aussi le Haut Commissaire à constater et à consigner les violations systémiques des droits de l'homme au Sahara occidental, en dépêchant une mission d'établissement des faits dans la région pour soumettre un rapport au Conseil au sujet de ces violations.