Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré mardi que les attaques sionistes contre la bande de Ghaza ont provoqué le déplacement de plus des trois quarts de la population de l'enclave palestinienne.
S'exprimant lors d'un événement organisé par le Conseil économique et social des Nations Unies dans le cadre de la Semaine de l'aide humanitaire à New York, Guterres a indiqué qu'«à Ghaza, les opérations militaires (sionistes) ont coûté la vie à plus de 36 000 personnes en seulement huit mois. Plus des trois quarts de la population ont été contraints de fuir à plusieurs reprises, et de graves obstacles à l'accès humanitaire ont amené les gens au bord de la famine».
Les données de l'ONU mettent en garde contre la possibilité que la bande de Ghaza connaisse une famine à la mi-juillet en raison de l'empêchement de l'aide et des restrictions imposées par l'occupation qui contrôle tous les points de passage et a détruit le côté palestinien du point de passage de Rafah après l'avoir fermé le 7 mai.
Il convient de noter que le rapport de l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC) indique qu'«environ 96% de la population de Ghaza (2,1 millions de personnes) est confrontée à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë».
Depuis le 7 octobre dernier, l'entité sioniste mène une agression dévastatrice contre Ghaza faisant environ 124 000 victimes entre martyrs et blessés, en plus de milliers de disparus.