Des sources médicales, citées par l’agence de presse palestinienne Wafa et le correspondant de la Télévision algérienne en Palestine occupée, ont rapporté, ce lundi, que le bilan des morts dus aux intenses bombardements d'occupation sionistes visant des zones orientales de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Ghaza, s'est élevé à 71 martyrs. Cette tragédie survient dans un contexte de déplacement forcé, accentué par des conditions humanitaires et médicales catastrophiques.
Le complexe médical Nasser à Khan Yunis a déclaré avoir reçu des centaines de martyrs et de blessés en seulement trois heures, suite aux attaques israéliennes contre l'est de la ville, selon la même source.
« Nous perdons la vie de malades et de blessés en raison du manque de capacités. Nous ne disposons pas du minimum de ressources et de fournitures pour soigner les blessés, » a déclaré un porte-parole du complexe.
Face à cette situation dramatique, le Complexe Médical Nasser a lancé un appel urgent pour des dons de sang. « Nous avons une pénurie aiguë et majeure d'unités de sang. Cela constitue une menace sérieuse pour la vie des malades et des blessés, à la lumière des massacres en cours perpétrés par les forces d'occupation contre des innocents et des civils, » a-t-il averti.
Au centre de la bande de Ghaza, une source médicale de l'hôpital Al-Awda a rapporté à Anadolu que deux citoyens ont été tués et un troisième blessé lorsque l'aviation d'occupation a visé un rassemblement de citoyens dans la rue Salah al-Din, au nord-est du camp de Nuseirat.
Il y a une semaine, l'armée d'occupation sioniste a commis un massacre dans la zone d'Al-Mawasi, qu'elle prétendait être sûre, entraînant la mort de 90 citoyens et la blessure de 300 autres, lors d'une série de bombardements visant les tentes des personnes déplacées. Ce massacre a ajouté une nouvelle couche de souffrance à une population déjà éprouvée par des années de blocus et de conflits récurrents.
Les bombardements intensifs et les déplacements forcés qui en découlent ont plongé la population de Khan Yunis et de la bande de Ghaza dans une crise humanitaire sans précédent.
Les infrastructures médicales, déjà fragiles en raison du blocus de longue durée, sont désormais au bord de l'effondrement. Les hôpitaux et les complexes médicaux sont débordés et manquent cruellement de médicaments, de fournitures et de personnel pour faire face à l'afflux massif de blessés.
Les appels à l'aide se multiplient, mais les réponses tardent à venir. Les organisations humanitaires tentent de fournir une assistance, mais l'accès restreint et les conditions de sécurité rendent leurs efforts extrêmement difficiles. Pendant ce temps, les habitants de Ghaza continuent de vivre dans la peur constante des bombardements et de la violence.
La communauté internationale est appelée à réagir de toute urgence pour mettre fin à cette escalade de la violence et apporter un soutien humanitaire immédiat et substantiel aux populations affectées. Les appels à un cessez-le-feu et à la protection des civils doivent être entendus pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grave.
La situation à Khan Yunis et dans la bande de Ghaza nécessite une attention et une action immédiates pour sauver des vies et atténuer les souffrances d'une population en détresse.
Les témoignages des survivants et des travailleurs humanitaires sur le terrain soulignent l'urgente nécessité d'une intervention internationale pour mettre fin à la violence et apporter un soutien vital aux blessés et aux déplacés.
Farid Belgacem-Radio Algérie Multimédia