Radio Algérienne
L’Algérie célèbre, ce dimanche 4 août, la journée nationale de l’Armée nationale et populaire (ANP). Une journée instituée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour rendre hommage à cette institution et en reconnaissance aux loyaux services rendus à la patrie et au peuple, d’où elle puise son essence et son nom.
« L’ANP demeure animée par l’esprit de responsabilité qui émane de sa profonde croyance en la sacralité de sa relation avec le peuple, dont elle est issue », indique la Colonelle, Amina Ghomari, lors de son passage dans l’émission « L'invitée de la rédaction » de la chaîne 3 de la Radio Algérienne. Et d’ajouter que « son devoir découle du plus profond de son être, car elle constitue une seule entité avec le peuple ».
Sa contribution dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus est, selon la chargée de la formation dans l'armée, un exemple éloquent des services rendus à tous les citoyens de la République là où elle est présente, là où le besoin se fait ressentir et là où elle est sollicitée.
L’ANP a été toujours présente et prête à soutenir le système de santé avec des hôpitaux de campagne totalement autonomes, dans une forte complémentarité pour la couverture de franges de la société à l’aide d’un partenariat entre le ministère de la Défense et celui de la Santé, via des structures mixtes implantées dans plusieurs wilayas à l’image de Tindouf, Djelfa, Timimoune, Adrar, Bordj Badji Mokhtar, Sidi Bel Abbès, Laghouat et Tamanrasset, ainsi qu’à In Amenas (Illizi), ou à travers des régions frontalières ou enclavées.
Des femmes pilotes et des « générales »
Ces dernières années, l’ANP s’est grandement ouverte à la gent féminine lui permettant d’apporter sa part dans l’élan de modernisation de ce corps constitué. « Nous sommes les dignes héritières de nos héroïnes de la glorieuse Révolution de libération. En effet, la femme a de tout temps trouvé sa place aux côtés de son frère pour contribuer au développement et la modernisation de l’ANP. »
Présentes dans la plus haute hiérarchie militaire, les femmes, dit la colonelle Ghomari, sont de plus en plus présentes dans les unités opérationnelles de l’ANP. « Cette année, révèle-t-elle, est marquée par la sortie de l’école de Tafraoui d’une nouvelle promotion de femmes pilotes d’avions de chasse, d’avions de transport et d’hélicoptères».
Des femmes ainées avaient, par ailleurs, atteint de hauts grades au sein de la hiérarchie militaire, rappelle l’invitée de la Radio nationale, évoque-t-elle, citant au passage les Générales Tahraoui et Ardjoune, en l'occurrence. Cette dernière est la première femme médecin promue au grade de Générale. L’Armée nationale, ajoute l’oratrice, s’enorgueillit de la présence d'une femme générale chargée de la question de coopération dans le cadre multilatéral « 5 + 5 ».
Un déploiement sans faille
Déployée dans tout le territoire national, l’ANP offre plusieurs services là où elle est présente. Sollicitée par la population, ses interventions sont devenues une tradition, indique la colonelle Ghomari. « Elle contribue à la consolidation des valeurs de la solidarité. Son rôle est allé au-delà de ses missions constitutionnelles, telles que la défense nationale et la construction ». Son intervention, rappelle-t-elle, demeure remarquable lors des crises et des catastrophes naturelles qui ont frappé notre pays, à l’image des séismes de Chlef (1980), d’Ain Temouchent (1999), de Boumerdes (2003), ainsi que les inondations de Bab El Oued (2001), de Ghardaia (2008) et les incendies de Tizi-Ouzou (2021).
L’ANP participe également au désenclavement dans les zones touchées par de fortes chutes de neige, à chaque fois que le besoin se fait ressentir, rappelle encore la colonelle Ghomari.
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