L'ONU s'est inquiétée, hier lundi de sa capacité à fournir de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza, au lendemain de nouveaux ordres d'évacuation sionistes faisant craindre une aggravation de la situation dans le territoire palestinien en proie à une agression sauvage depuis le 7 octobre dernier.
Le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) s'est dit «particulièrement inquiet» de cet ordre concernant notamment des secteurs où se trouvaient des travailleurs humanitaires des Nations unies et d'ONG.
«Cette décision remet en cause tout un centre humanitaire qui avait été mis en place à Deir el-Balah à la suite de l'évacuation de Rafah (sud) en mai dernier, et elle a un impact considérable sur notre capacité à fournir un soutien et des services essentiels», a déploré l'Ocha.
Le personnel de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) «implanté» parmi la population locale peut lui continuer à travailler, a dit Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies. Mais cette aide représente «une demi goutte d'eau dans l'océan».
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les établissements de santé situés à proximité risquaient désormais «de ne plus fonctionner», dont l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa.
Les autorités palestiniennes de la Santé ont indiqué lundi que le bilan de l'agression sioniste barbare contre la bande de Ghaza est passé à 40.435 martyrs et 93.534 blessés depuis le 7 octobre 2023.
Selon la même source, l'armée de l'occupation sioniste a commis une série de massacres au cours des dernières 48 heures dans la bande de Ghaza, faisant 30 martyrs.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.