La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a révélé une grave crise économique en Palestine occupée, avec un effondrement du PIB par habitant, une pauvreté généralisée et la montée en flèche du chômage.
Dans son dernier rapport sur l'état de l'économie palestinienne, publié jeudi, la CNUCED détaille "l'ampleur stupéfiante de la dévastation économique" qui a frappé la Palestine à la suite de la guerre sioniste. Le rapport souligne "le déclin sans précédent" de l'activité économique, dépassant de loin l'impact de toutes les attaques précédentes en 2008, 2012, 2014 et 2021.
"Les pressions inflationnistes, combinées à la montée en flèche du chômage et à l'effondrement des revenus, ont dramatiquement appauvri les ménages palestiniens", a souligné l’agence onusienne basée à Genève.
L’effondrement économique se manifeste par une chute vertigineuse de 81 % du produit intérieur brut (PIB) de Ghaza au cours du dernier trimestre 2023, entraînant une contraction de 22 % sur l'ensemble de l'année. A la mi-2024, l'économie de Ghaza est tombée à moins d'un sixième de son niveau de 2022.
Dans le même temps, la Cisjordanie occupée a connu un déclin économique aussi rapide qu’alarmant. Le rapport met en évidence des facteurs tels que "l'expansion des colonies, la confiscation de terres, la démolition de structures palestiniennes et l'augmentation de la violence par les colons, facteurs qui ont gravement affecté les activités économiques".
Ces perturbations ont affecté divers secteurs économiques comme le commerce, le tourisme et les transports. En conséquence, 80 % des entreprises de la vieille ville d'El Qods-Est ont partiellement ou totalement cessé leurs activités.
APS