Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a eu une rencontre bilatérale avec l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura, a indiqué mardi un communiqué du ministère.
Les entretiens ont porté sur les efforts de relance du processus politique visant à parvenir à une solution politique qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, en prévision de l'examen de la question sahraouie par le Conseil de sécurité des Nations Unies durant ce mois d'octobre, a précisé le communiqué.
A ce propos, M. Attaf a indiqué à l'Envoyé onusien que l'Algérie, de par son statut juridique de pays observateur du processus de décolonisation au Sahara occidental, estime que toute initiative sérieuse de règlement de la question sahraouie doit reposer sur quatre (4) principes, le premier étant que "la question du Sahara occidental est une question de décolonisation" conformément à la doctrine des Nations Unies.
Le deuxième principe est que "en tant que question de décolonisation, son règlement est tributaire de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination", selon le communiqué, qui ajoute que le troisième principe est que "le plan d'autonomie promu par le Maroc ne peut constituer une solution à la question du Sahara occidental car il contredit le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Le quatrième principe est que "le conflit au Sahara occidental ne saurait être réglé qu'à travers des négociations directes entre les deux parties au conflit, à savoir le Royaume du Maroc et le Front Polisario", a conclu la même source.