Projet du SoutH2 Corridor : l’Algérie signe un protocole d’accord avec l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche

Corridor SoutH2
14/10/2024 - 12:52

Le ministre de l'Énergie et des Mines, M. Mohamed Arkab, a présidé, ce lundi, la cérémonie de signature d’un important protocole d’accord relatif à la réalisation d’études de faisabilité pour le projet de Corridor énergétique SoutH2, visant à transporter de l’hydrogène vert de l’Algérie vers l’Allemagne via l’Italie et l’Autriche, indique un communiqué du ministère.

Cet événement s’est déroulé en marge de la 12ᵉ édition du Salon et Conférence sur l'Énergie et l'Hydrogène pour l'Afrique et le bassin méditerranéen (Napec 2024), au Centre des Conférences «Mohamed Ben Ahmed» à Oran.

Le protocole a été signé par M. Farhat Ounoughi, vice-président chargé du développement commercial et marketing de Sonatrach, M. Mourad Adjal, PDG de Sonelgaz, M. Hans Joachim Polk de la société allemande VNG, M. Sergio Molisani de l’entreprise italienne SNAM, ainsi que M. Francesco Caria, président de la société SEA Corridor, et M. Franz Helm, directeur général de la société autrichienne Verbund.

La cérémonie a également réuni les ambassadeurs de Tunisie, d’Italie, d’Autriche et d’Allemagne en Algérie, soulignant l’importance diplomatique de ce projet.

L’accord porte sur la réalisation d’études conjointes de faisabilité pour l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène vert, dans le cadre du SoutH2 Corridor.

Ce projet stratégique ambitionne de fournir à l’Union européenne environ 4 millions de tonnes d’hydrogène vert par an, produites en Algérie. Il prévoit de s’appuyer sur des infrastructures existantes pour le transport de l’hydrogène ou d’en créer de nouvelles autres infrastructures si nécessaire.

Le SoutH2 Corridor revêt une importance régionale significative, car il représente un pont énergétique entre l’Europe et l’Afrique via l’Algérie. Il s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée pour la transition énergétique, permettant à l’Europe de diversifier ses sources d'énergie tout en valorisant le potentiel algérien en matière d’hydrogène vert, considéré comme une énergie propre d’avenir.

Ce projet s’inscrit également dans une démarche visant à renforcer les liens énergétiques entre l’Afrique et l’Europe, tout en soutenant la transition énergétique mondiale et les objectifs climatiques internationaux.

Farid B-Radio Algérie Multimédia