Malgré les récentes attaques délibérées des forces sionistes, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), composée de 10.000 personnes, a réaffirmé son engagement à rester dans le pays, a annoncé vendredi un porte-parole de l'ONU.
S'exprimant par liaison vidéo depuis Beyrouth, Andrea Tenenti, a insisté sur la nécessité de la mission, citant la dévastation et la destruction généralisées de nombreux villages le long de la "Ligne bleue" et au-delà comme étant choquantes.
"Ils nous ont demandé de partir, mais nous devons rester", a déclaré Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL, relevant que la mission onusienne "ajuste régulièrement sa posture et ses activités, et des plans d'urgence sont prêts à être activés en cas d'absolue nécessité".
Malgré les demandes des forces sionistes de "quitter leurs positions proches de la Ligne bleue, une décision unanime a été prise par tous les pays contributeurs de troupes de la FINUL et le Conseil de sécurité de l'ONU, et nos soldats de la paix restent déployés sur toutes leurs positions le long de la Ligne bleue", a-t-il ajouté.
Sur le terrain et en raison de la situation sécuritaire de ces dernières semaines, la plupart des patrouilles - mais pas toutes - ont été suspendues jusqu'à ce que la situation s'améliore.
Toutefois, la mission continue à surveiller et "travaille d’arrache-pied en coulisses pour coordonner l'acheminement en toute sécurité de l'aide humanitaire essentielle aux civils du Sud-Liban par les agences de l'ONU et les ONG locales et internationales", a-t-il affirmé.
APS