Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, a souligné, ce mardi à Bakou qui abrite la COP de l'ONU sur le climat, le rôle vital les hydrocarbures dans le développement, les qualifiant de «cadeau de Dieu».
«Citez-moi, quand je dis que c'est un cadeau de Dieu. Je veux le répéter ici aujourd'hui, devant cet auditoire», a déclaré Ilham Aliev à l'ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à la COP29.
«Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin».
En tant que pays hôte de la COP29, «nous serons également des farouches défenseurs d'une transition verte (...) Mais nous devons dans le même temps être réalistes», a souligné M. Aliev.
Qualifier l'Azerbaïdjan d'«Etat pétrolier», «ce n'est pas juste et cela démontre un manque de culture et de connaissances politiques», a défendu le président, soulignant que le pays représente 0,7% de la production mondiale de pétrole et 0,9% de celle de gaz.
Dès la nomination de notre pays comme hôte de la COP29, «nous sommes devenus la cible d'une campagne coordonnée et bien orchestrée de diffamation et de chantage de la part des médias occidentaux, des soi-disant ONG indépendantes et de certains politiciens», a-t-il encore tonné devant les chefs d'Etat réunis dans le stade olympique de Bakou.
Le président de l'Azerbaïdjan avait pour la première fois qualifié les réserves de gaz de «cadeau de Dieu» en avril.
APS