Pr. Hocine Chaouche : développer la greffe en Algérie en prélevant les organes à partir de sujets décédés  

Pr. Hocine Chaouche : développer la greffe en Algérie en prélevant les organes à partir de sujets décédés  

21/11/2024 - 12:30

Le Professeur en médecine,  Hocine Chaouche, ex-directeur général de l’Agence nationale des greffes (ANG), a assuré, ce jeudi, que le prélèvement des organes à partir de sujets décédés est une condition sine qua non pour le développement de la greffe en Algérie.

Intervenant sur les ondes de la Chaîne de 3 de la Radio algérienne, dans l’émission « L’invité du Jour », le Pr. Chaouche a dressé un tableau relativement positif de la situation globale de la greffe d’organes en Algérie, qui existe depuis plusieurs décennies et qui se fait d’une manière assez régulière. Il estime que « les choses se passent bien sur le plan qualitatif, mais qu’il est possible de faire beaucoup mieux sur le plan quantitatif ».

Pour se faire, il est impératif de prélever des organes sur des sujets décédés, afin de développer d’une manière significative la greffe en Algérie. « Les greffes d’organes effectuées à ce jour ont été faites à partir de donneurs vivants apparentés, comme la loi le permet, mais la deuxième étape serait d’améliorer cette politique par l’introduction de greffe à partir de donneurs qui sont dans un état de mort encéphalique, et dont les organes sont entretenus artificiellement », soutient l’ancien patron de l’ANG.

Le Pr Chaouche enchaine et explique que la transplantation d’organes prélevés sur des personnes décédées aura pour effet d’augmenter le nombre de greffes et, par la même occasion, greffer les gens qui n’ont pas de parents, donc pas de donneurs, ou qui ont des donneurs incompatibles. En outre, cela permettra aussi d’extraire des organes qu’on ne peut pas prélever sur des vivants, à l’image du cœur et des poumons. « C’est un complément indispensable pour développer le greffe en Algérie », martèle l’orateur.   

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