Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 44.382 martyrs et 105.142 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis quatre massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 19 martyrs et 72 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.
Au moins 70% des martyrs sont des femmes et des enfants
Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), M. Philippe Lazzarini, a indiqué qu'au moins 70% des personnes tombées en martyres lors de l'agression sioniste, en cours contre la bande de Ghaza depuis plus d'un an, sont des femmes et des enfants parmi lesquels des filles.
"Les guerres touchent toujours en premier lieu et de la manière la plus intense les plus vulnérables. Au moins 70% des personnes tuées dans la guerre à Ghaza sont des femmes et des enfants parmi lesquels des filles", a écrit vendredi soir M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux.
"L'opération militaire en cours dans le nord de Ghaza depuis sept semaines a déraciné 130.000 personnes", a-t-il relevé, soulignant que "les femmes sont séparées des hommes et contraintes de marcher avec leurs enfants" et "nombre d'entre elles cherchent refuge dans des maisons abandonnées, des cliniques ou des magasins détruits".
Et de poursuivre dans le même sens: "Certaines femmes dorment à la belle étoile. Elles ont peur et sont exposées à la violence sexiste, aux abus et aux maladies".
Dans la bande de Ghaza, "on compte environ 50.000 femmes enceintes et 4.000 accouchements prévus le mois prochain. Avec un système immunitaire affaibli, les femmes enceintes et allaitantes luttent pour survivre au milieu des montagnes d'ordures et d'eaux usées", a déploré le patron de l'UNRWA avant d'insister: "Il est temps de mettre en place un cessez-le-feu pour le bien des femmes et des filles".
"Il est temps aussi de mettre en place un flux standard et régulier de fournitures, notamment de matériel d'hygiène vital", a-t-il conclu dans son message.
APS