Des cinéastes ont salué, lors des assises nationales sur le cinéma qui se sont ouvertes, hier dimanche au Centre international de conférences (CIC) «Abdelatif-Rahal» à Alger, du grand intérêt accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au secteur du cinéma en Algérie.
Qualifiant ces assises nationales d'«initiative très appréciable», le cinéaste Ahmed Rachedi a salué la bonne organisation et une présence de haut niveau, particulièrement, celle du président de la République et de hauts responsables de l'Etat», ce qui reflète «une forte volonté politique de booster ce secteur».
Evoquant plusieurs problèmes auxquels est confronté le cinéma algérien, notamment en termes de production et de distribution, ainsi que les salles de cinéma, M. Rachedi a rappelé que le cinéma algérien «s'est imposé, dans les années 1970 et 1980, au niveau international avec des œuvres en lien avec l'Algérie et ses spécificités culturelles, d'autant plus qu'il s'agissait à l'époque d'œuvres nouvelles pour le cinéma mondial».
Pour le cinéaste, les changements technologiques en cours «permettront, à leur tour, de booster ce domaine», à travers la création de nouvelles plateformes dédiées aux films, telles que les chaînes de télé, le streaming, ainsi que les technologies de projection de films dans les grandes salles de cinéma.
Pour le réalisateur Mounes Khammar, ces assises ont été ponctuées par le discours historique du président de la République, qui a exprimé «sa forte volonté de relancer le secteur du cinéma dans une démarche qualifiée de révolutionnaire», ainsi que «son engagement et celui de l'Etat à promouvoir ce secteur», raison pour la quelle, a-t-il dit, «nous sommes optimistes quant à l'avenir du cinéma algérien».
De son côté, le réalisateur et producteur Belkacem Belhadj s'est félicité de l'intérêt qu'accorde le président de la République au secteur du cinéma, et qui a exprimé sa «ferme volonté de développer l'industrie cinématographique» et appelé les acteurs du domaine à «s'organiser», tout en évoquant nombre de questions liées au secteur.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé, lors de l'ouverture des assises nationales prévues deux jours durant, l'intérêt accordé par l'Etat à la culture et à l'activité audiovisuelle afin de répondre aux attentes des créateurs et intellectuels dans le domaine de l'industrie cinématographique.
Ces assises nationales sur le cinéma s'inscrivent dans le cadre d'une vision nouvelle, globale et participative qui s'alignent sur les aspirations nationales et répondent aux défis du secteur cinématographique contemporain, et ce, en présence des différents acteurs du monde du cinéma, en vue d'élaborer une feuille de route opérationnelle à même de franchir des pas tangibles vers la mise en place d'une industrie cinématographique moderne et concurrentielle.
APS