C’est la ruée, ce lundi, vers les agences de la de la Banque de développement local (BDL pour souscrire au capital ouvert par l’achat d’actions mises en vente jusqu’au février prochain.
« C’est un engouement sans précédent », indique son directeur général, Youcef Lalmas, lors de son passage à l’émission « L’Invité du jour », de la chaine 3, de la Radio algérienne, qui n’a pas manqué de vanter les performances de la BDL et l’objectif escompté derrière cette opération d’ouverture de son capital.
«C’est une banque aux assises solides Les perspectives sont bonnes, à l’exemple de l’exercice 2023, la banque a réalisé un chiffre d’affaires de 17,5 milliards DA », relève-t-il, rappelant que « la BDL est une banque publique qui existe sur le marché depuis 40 ans, dont le portefeuille est orienté vers le privé à 75% », tout en précisant qu’elle est « centrée beaucoup plus sur la petite et moyenne entreprise ».
Une opération rigoureusement préparée
S’agissant du prix de l’acquisition des actions BDL, l’intervenant soutient que «cela est rigoureusement préparé», indiquant qu’« il y a un bureau d’études qui a fait une valorisation de la banque et qui a donné un montant global de 128 milliards DA et ; à partir de là, le prix de cession est défini et fixé à 1546 DA ».
« On a fait une décote de 146 DA par rapport à ce prix, ce qui fait les 1400 DA. Ce qui procure à l’acquéreur un gain de 146 DA dès le départ », précise l’orateur.
« Outre le fait de devenir actionnaire du capital fiscal de la banque, l’acquéreur a l’avantage que ces actions sont exonérées d’impôts à l’acquisition et également à la plus-value générée, par la suite », ajoutant qu’il il est également exonéré sur 5 années lors de la vente de ces titres.
Les bénéfices doubleront en 2029
Dans le cadre de distribution des dividendes en fin d’exercice, en juin, la banque distribue une part de ses bénéfices, dit-il, expliquant que « la BDL a décidé de distribuer 50% du bénéfice réalisés ». Et de rappeler que « la banque a toujours été bénéficiaire depuis son existence et, selon les projections, elle sera bénéficiaire sur les cinq prochaines années ».
Les souscripteurs peuvent s’en apercevoir, appuie-t-il, en consultant le prospectus détaillé où ils examineront le business plan des cinq prochaines années où les bénéfices dégagés seront pratiquement doublés vers 2029 pour passer de 17,5 milliards DA à aux environs de 33 milliards DA.
Le recouvrement des créances un cheval de bataille
Sur le registre des recouvrements des créances, M. Lalmas fait savoir que « cette opération est, en quelque sorte, l’un des objectifs de cette opération ».
C’est une entreprise de poids, explique-t-il, qui est à l’intermédiation bancaire dont le job est de collecter l’excédent des ressources et de les distribuer sous forme de crédits aux entreprises qui en ont besoin, poursuivant qu’à travers cette opération «nous avons lancé cet appel public à l’épargne pour donner lieu à l’augmentation du capital qui est actuellement de 103 milliards et DA qui est, selon lui, « le fruit d’une succession de résultats ».
A l’horizon 2029, la BDL prévoit de dédoubler la masse de crédits qui est présentement de 1 200 milliards DA pour passer à 2 400 milliards DA et atteindre un niveau de la collecte de 1 300 milliard DA.
Développement tous azimuts
L’ouverture du capital de la BDL servira, selon son directeur général, à financer son plan stratégique sur les cinq prochaines années. « Ce capital qui va passer à 147 milliards DA », assure-t-il, et « servira au plan stratégique sur les cinq ans à venir qui portera sur plusieurs aspects, notamment le développement de tout ce qui est technologie et systèmes d’information ».
« Nous prévoyons également l’élargissement du réseau BDL, dont une cinquantaine d’agences nouvelles sont prévues, avec également 50 nouveaux espaces self-service où les clients jouiront de prestations de services digitalisées », révèle l’intervenant,
« Nous prévoyons d’investir 30 milliards DA, précise-t-il, pour moderniser nos infrastructures et développer notre système d’information des prestations et la numérisation des processus internes de la banque et ce, pour plus d’efficacité et d’efficience qui sont parmi les objectifs tracés par la Banque ».
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