L'adoption par l'Assemblée populaire nationale (APN) de la loi sur l'exercice du droit syndical affirme «la forte volonté» des pouvoirs publics de promouvoir l'action syndicale, a affirmé mardi à Alger le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa.
«Le vote de cette loi, 30 ans après le dernier amendement, confirme encore une fois la forte volonté des pouvoirs publics de promouvoir l'action syndicale en Algérie et de renforcer sa place dans les fora internationaux à travers la mise en œuvre de ses engagements», a déclaré M. Cherfa dans son allocution au terme de l'adoption par les députés de l'APN, à l'unanimité, du projet de loi modifiant et complétant la loi 90-14 du 2 juin 1990, relative aux modalités d'exercice du droit syndical.
Cette loi qui a été plébiscitée par les députés constitue un nouveau jalon dans notre système législatif, qui vient s'ajouter à l'arsenal juridique important que recèle notre pays en matière des droits et libertés consacrés par la révision de la Constitution de 2020, a-t-il précisé.
Ces droits et libertés seront renforcés davantage par l'élaboration de la loi cadre régissant l'action syndicale prenant en considération les amendements et les propositions formulés par les députés lors de l'examen de «la loi relative aux modalités de l'exercice du droit syndical, a assuré le ministre.
Dans ce sillage, M. Cherfa a mis en avant «l'importance» accordée par les députés à cette loi, ce qui traduit leur «attachement à consacrer les droits et les libertés des citoyens, des travailleurs et délégués syndicaux».
Le ministre a tenu à féliciter l'ensemble des femmes algériennes notamment travailleuses et syndicalistes, à l'occasion de la journée l'internationale des droits de la femme célébrée le 8 mars de chaque année.
Pour sa part, le président de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle, Ali Rebidj a affirmé que l'adoption de cette loi s'inscrit dans le cadre de «la mise en ouvre des engagements signés par l'Algérie, notamment les conventions internationales de travail» et «la prise en charge des revendications syndicales en vue d'organiser l'action syndicale».