Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), M. Mustapha Hidaoui, a officialisé, hier mardi, depuis la station de dessalement des eaux de mer «Cap Djinet 2», la création du Réseau algérien de la jeunesse pour la sécurité hydrique et le développement durable, en présence du ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal.
Le lancement officiel des activités de ce réseau, auquel ont pris part également les autorités locales, des représentants de divers organismes et organisations, fait suite aux recommandations du colloque national sur l'impact du changement climatique sur la sécurité hydrique qui s'est tenu l'été dernier à Bechar et qui a souligné l'importance d'impliquer la jeunesse dans les efforts visant à relever les défis liés à la sécurité hydrique et à réaliser le développement durable en Algérie.
Dans son intervention à l'occasion, le ministre de la Jeunesse chargé du CSJ s'est félicité de la création de ce réseau qui constitue, a-t-il dit, «une plateforme nationale visant à sensibiliser la jeunesse algérienne quant à l'importance des ressources en eau et à l'encourager à s'impliquer dans des initiatives innovantes qui contribuent à la conservation de l'eau et à la rationalisation de son utilisation».
Il a souligné que ce réseau sera «un tremplin pour la réalisation de projets futurs basés sur les principes de durabilité et de responsabilité environnementale».
Le ministre a noté, en outre, que la sécurité hydrique représente «l'un des défis majeurs auxquels le monde est confronté aujourd'hui», soulignant l'importance de la coopération entre les jeunes et les institutions nationales et internationales pour atteindre les objectifs escomptés.
Il a appelé, à cet effet, toutes les parties prenantes à «soutenir ce réseau afin d'assurer son succès et sa continuité».
M. Hidaoui a révélé, par la même occasion, «la mise en place progressive de clubs environnementaux au niveau de toutes les institutions de jeunesse, qui sont au nombre d'environ 3000 à travers le pays, dans le cadre de la stratégie du secteur visant à le moderniser et à assurer l'implication des jeunes dans priorités nationales».
De son côté, le ministre de l'Hydraulique a souligné que la mise en place de ce réseau «témoigne d'une prise de conscience de la jeunesse algérienne de l'importance de la sécurité hydrique et des graves répercussions du changement climatique et de son impact direct sur les réserves hydriques nationales».
Cela, a-t-il ajouté, «a amené les pouvoirs publics à adopter des solutions pour assurer la pérennité des ressources en eau en misant sur le dessalement des eaux de mer et en favorisant la réutilisation des eaux usées récupérées dans l'agriculture et dans le secteur industriel».
Le lancement de ce réseau «témoigne du grand esprit de responsabilité de la jeunesse algérienne», a estimé M. Derbal, faisant part de l’intention de son département «d’accompagner et de soutenir ce réseau pour atteindre ses objectifs et travailler et coordonner avec lui dans divers domaines».