Six (6) lauréats ont été récompensés, mardi à Alger, à la première édition du Prix du président de la République pour le chercheur innovant, dont la cérémonie a été présidée par le Premier-ministre, M. Nadir Larbaoui.
Trois (3) chercheurs innovants ont été distingués dans la catégorie des enseignants-chercheurs. La première place est revenue à Ammar Azioune, chercheur au Centre de recherche en biotechnologie (CRBt), pour son projet intitulé «Transfert et développement de nouvelles technologies de puces biologiques pour des applications médicales en Algérie».
La deuxième place a été attribuée à Zineddine Khomri, chercheur au Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA), pour son projet «Irrigation autonome des plantes à l'ozone», tandis que la troisième place a été remportée par Attaf Djoullah, chercheur au ministère de la Défense nationale, pour son projet «Défense alimentaire, un nouveau concept à l'ère des guerres hybrides».
Dans la catégorie des étudiants, le premier prix a été décroché par Amel Imene Hadj Bouzid, doctorante au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST), pour son projet «L'intelligence artificielle médicale : vers la modernisation des soins de santé en Algérie et le développement des expertises nationales souveraines», suivie, à la deuxième place, d'Ahmed Ilyes Bensalem, étudiant à l'Ecole nationale supérieure d'informatique de Sidi Bel Abbès, pour son projet portant sur «Un dispositif médical d'assistance technologique avancée utilisant l'intelligence artificielle» pour surveiller et traiter le cancer.
Le troisième prix a été décerné à Nardjes Rihane, étudiante en master à l'Université Frères Mentouri de Constantine, pour son projet axé sur «Le développement d'un catalyseur biologique naturel basé sur des bactéries locales bénéfiques et des résidus verts (végétaux)».
Dans une allocution à cette occasion, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a salué le caractère symbolique de cette première édition du Prix du président de la République pour le chercheur innovant, coïncidant avec une occasion nationale qui «consacre la contribution de l'étudiant algérien au processus de lutte et d'édification nationale», soulignant que cette initiative «témoigne de l'intérêt particulier accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la recherche et à l'innovation et au renforcement de leur rôle dans l'accompagnement des efforts de développement du pays».
Il a rappelé, dans ce cadre, la teneur du message adressé, avant hier (dimanche), par le président de la République aux étudiants à l'occasion de la Journée nationale de l'Etudiant, dans lequel il a mis en avant les ressources financières allouées et les capacités humaines mobilisées pour faire de l'université, dans l'Algérie nouvelle et victorieuse, une locomotive essentielle à même de mener le pays vers le développement et la diversification de l'activité économique.
M. Baddari a, par ailleurs, affirmé que la distinction des six lauréats de ce Prix «constitue un geste d'encouragement du président de la République, aux enseignants, aux chercheurs et aux étudiants brillants, qui ont choisi le savoir comme voie, la compétence comme critère et l'innovation comme solution pour l'édification d'une Algérie forte de ses enfants et de son capital humain, une Algérie souveraine avec son histoire et la lutte de ses enfants et une Algérie prospère grâce aux succès réalisés dans divers domaines du savoir et de la connaissance».
Il a, dans ce sens, souligné que «la célébration de l'excellence, de la réussite et de tous les talents dotés de l'esprit d'innovation, de créativité et de renouveau doit être à la tête de nos préoccupations et de nos priorités, en vue de mettre en place des référentiels de compétences dans tous les domaines», saluant, à cet égard, la pléiade d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants honorés aujourd'hui, qui «balisent la voie à la réalisation d'une Algérie intelligence et innovante, fondée sur la valorisation du savoir, de la connaissance, et des résultats de la formation».
L'expérience des lauréats excellant dans les domaines de la technologie, de l'économie de la connaissance et de la sécurité alimentaire et sanitaire, «les prédestine à être des créateurs de richesses, à travers des start-up, des micro-entreprises ou encore des entreprises affiliées, à même de répondre aux besoins de la société et du développement, en adéquation avec la carte des nouveaux métiers modernes», a-t-il ajouté.